Pour certains, l’apprentissage de la plongée a commencé par une fascination pour l’océan ou par l’intermédiaire d’un parent qui était déjà un plongeur certifié. L’équipe du magazine Scuba Diving est tout aussi passionnée par le monde sous-marin et attirée par ce sport pour des raisons différentes. Nous avons rencontré les rédacteurs et les créateurs qui donnent vie au magazine Scuba Diving chaque mois pour savoir pourquoi ils ont appris à plonger et comment ils vivent sans filtre – Live Unfiltered. Poursuivez votre lecture pour découvrir leurs histoires de plongée inspirantes.

Candice Landau montre son art sur ses palmes de plongée.

D’une sud-africaine enclavée à une gestionnaire de contenu du magazine Scuba Diving

Comme beaucoup de sud-africains, j’ai en quelque sorte toujours été une enfant de l’eau. Pendant mon enfance, j’ai passé de nombreux après-midi dans une piscine. Je faisais des longueurs à l’école. Je rentrais à la maison et je m’immergeais jusqu’à ce que j’ai froid, puis je sortais et je m’allongeais sur les briques pour me réchauffer. Une fois réchauffée, je retournais immédiatement à l’eau. Je m’imaginais exploratrice, détentrice d’un record du monde d’apnée et plongeuse scaphandre. J’étais un vrai bébé de l’eau. À l’époque, si on m’avait attaché une bouteille sur le dos et mis un détendeur dans la bouche, je serais aujourd’hui biologiste marine, cela ne fait aucun doute.

Malheureusement, mes parents n’ont jamais eu l’occasion de pratiquer la plongée, car ils vivaient à Johannesburg, une ville enclavée. Je n’ai appris à plonger qu’à l’âge de 29 ans, des années après que mes parents, mes sœurs et moi-même avons immigré aux USA. Personne d’autre dans ma famille proche n’avait essayé la plongée, je n’avais donc que très peu d’éléments sur lesquels m’appuyer. Vivant à Eugene, ville également enclavée de l’Oregon, ce n’est que lorsque je suis passée devant un magasin de plongée que l’intérêt que j’avais nourri dans les recoins de mon esprit est remonté à la surface. Je pourrais peut-être apprendre à plonger. Cela ne pouvait pas faire de mal de demander, n’est-ce pas ? Bravant mon appréhension (qui a appris à plonger dans l’Oregon ?!), je suis entrée dans le magasin de plongée et je me suis renseignée. C’était simple. Un mois de piscine et de cours, puis un week-end pour compléter les plongées en milieu naturel. Je me suis immédiatement inscrite.

Depuis que j’ai obtenu ma certification, je n’ai jamais regardé en arrière. La plongée a répondu à quelque chose que j’ai toujours recherché. Elle m’a permis de devenir une exploratrice ; elle a canalisé mon désir d’apprendre de manière obsessionnelle (je suis tous les cours de plongée de toutes les agences de plongée que je peux) ; elle m’a donné accès à une communauté de personnes diverses ; et elle m’a mis en contact avec un monde incroyable et étranger auquel, d’une manière ou d’une autre, la plupart des gens sur cette planète n’ont toujours pas réalisé qu’ils avaient accès. Je suis devenue Instructrice de plongée pour partager cette joie, et j’ai accepté un emploi au magazine Scuba Diving parce que je ne peux pas imaginer ne pas vouloir travailler dans l’industrie de la plongée à chaque heure de ma journée.

Si vous êtes du genre à inscrire « plongée sous-marine » sur votre liste de choses à faire, ou si vous aimez l’eau, apprenez à plonger. Je peux vous garantir que vous ne le regretterez pas. Et à tous ceux qui pensent qu’ils ne peuvent pas plonger en eau froide, sachez que c’est là que se font certaines de mes plongées préférées ! Alors, que vous soyez au Canada ou en Floride, trouvez le magasin de plongée le plus proche et renseignez-vous. Peut-être que votre voyage ressemblera au mien. – Candice Landau, gestionnaire de contenu senior


Robby Myers teste un nouvel équipement de plongée à Alexander Springs, en Floride.

Un séjour à Hawaï pendant l’adolescence a laissé des traces chez le directeur du ScubaLab

La première fois que j’ai vu un récif corallien, c’était lors d’un voyage familial à Maui, alors que j’étais adolescent. Lors d’une excursion d’une journée au cratère de Molokini, j’ai été stupéfait par la myriade de couleurs et de créatures qui s’étalaient sous mes pieds, bien plus bas. La profondeur n’était peut-être que de 18 mètres/60 pieds, mais pour un lycéen pratiquant le snorkeling, c’était comme la fosse des Mariannes. La visibilité était parfaite et je pouvais apercevoir des plongeurs tout au fond, en train d’étudier quelque chose au fond de la mer. Malheureusement, j’étais trop loin pour distinguer autre chose que leur bouteille de plongée et j’ai rapidement repris mon exploration de la surface. De retour sur le bateau d’excursion, les plongeurs partageaient avec enthousiasme des images et des vidéos de ce qui les intéressait en profondeur : une pieuvre enjouée. Conforté dans mon idée qu’il y avait bien plus à voir en profondeur, j’étais déterminé à apprendre la plongée scaphandre.

Cette opportunité ne s’est présentée que près de quatre ans plus tard. En m’inscrivant à des cours à l’université de l’Indiana, je suis tombé sur le cours facultatif idéal : un cours de certification en plongée scaphandre. Bien qu’elle soit située dans un État enclavé, l’université de l’Indiana possède son propre programme de sciences subaquatiques, et j’ai tout de suite été séduit. J’ai suivi plusieurs cours de plongée avancés avec l’université, notamment des cours de biologie à Grand Cayman et la surveillance d’épaves de pirates en République dominicaine. Depuis, je n’ai jamais cessé de plonger ! – Robby Myers, directeur de ScubaLab


Ariella Simke enfile son équipement pour plonger avec son père.

Pour cette rédactrice en chef adjointe, la plongée a toujours été une affaire de famille

Je me souviens d’avoir vu mes parents disparaître sous l’eau lors d’une plongée nocturne lorsque j’étais enfant. Coincée à la surface avec ma baby-sitter, j’essayais de comprendre ce que je voyais. Ils ont émergé une heure plus tard, souriants, bavards et rafraîchis. Après plusieurs années de leurs aventures, j’ai enfin atteint l’âge adulte et on m’a offert la possibilité d’obtenir une certification avec ma sœur aînée comme binôme. J’ai toujours aimé les animaux et la nature et, pour moi, la plongée était une chance de m’en rapprocher. J’étais un tout petit enfant et, en 2003, les équipements pour enfants n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. J’ai donc eu du mal à trouver ce qui me convenait, mais avec le temps, je me suis sentie plus à l’aise et plus confiante dans l’eau et j’attendais chaque plongée avec impatience. La plongée est une activité familiale depuis de nombreuses années, elle continue à nous réunir, à nous permettre de voyager et à nous encourager à nous retrouver loin de nos vies trépidantes. – Ariella Simke, rédactrice en chef adjointe


Kristin Paterakis prête à plonger avec son appareil photo sous-marin.

Autrefois craintive, aujourd’hui plongeuse et photographe sous-marine accomplie

J’ai toujours été fascinée par l’océan, fréquentant l’Aquarium national de Baltimore et la côte du Maryland lorsque j’étais enfant. Je rêvais de devenir dresseuse de dauphins ou vétérinaire marin – en gros, je voulais me faire pousser des branchies comme par magie et « faire partie de leur monde ».

J’ai eu mon premier aperçu de la vie sous les vagues en étudiant à l’étranger à l’école The Island School de Cape Eleuthera, aux Bahamas, à l’âge impressionnable de seize ans. Comme certains ont peut-être honte de l’admettre, j’ai eu du mal. Respirer sous l’eau me semblait tellement étranger. Mes premières plongées « en milieu protégé », en fait dans l’océan, avec des méduses, l’eau salée brûlante et la peur (aujourd’hui reconnue comme irrationnelle) des requins, ont failli me faire abandonner. Mais j’ai persévéré.

J’étais fascinée par l’idée d’en apprendre davantage par le biais d’observations visuelles et d’expériences personnelles avec l’environnement sous-marin. Ma crainte et mon inconfort provenaient d’un désir de mieux comprendre et de communiquer mes connaissances à d’autres. Pendant ma formation et mes voyages, j’ai constaté qu’il n’y avait pas d’instructeurs compatissants et patients. C’est ce qui m’a poussée à devenir une professionnelle de la plongée tout en poursuivant mon Master dans la destination toujours aussi tropicale de Denver, au Colorado. Je m’efforce d’inspirer les plongeurs timides, tout comme moi à 16 ans, en leur montrant que l’inconfort auquel ils peuvent être confrontés peut s’estomper et que le jeu en vaut la chandelle à 110 % ! Aujourd’hui, je continue d’enseigner et d’éduquer les autres par le biais des médias visuels en tant que spécialiste de la création de contenu pour le magazine Scuba Diving. – Kristin Paterakis, spécialiste de la création de contenu


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