« Je change des vies. Je change des vies grâce à la plongée scaphandre, à mes bijoux et à d’autres choses que je fais », déclare PADI Szilvia Gogh, AmbassaDiver.
Et c’est vrai ! Pour cette mordue de l’eau, apprendre à plonger et aider les autres à accéder au monde sous-marin a permis à Gogh de mener une vie inspirée, intentionnelle et heureuse – une vie qu’elle ne considère pas comme un fait acquis.
Elle déclare : « Une fois que vous aurez testé la plongée, vous ne verrez plus jamais le monde de la même manière qu’avant. Cela vous donne un sentiment de liberté et d’aventure – que vous pouvez faire tout ce que vous voulez – et cela se répercute dans la vie… Cela fait de vous une personne plus heureuse ».
De plus, son amour de la plongée et du monde sous-marin est global, et elle est impatiente de partager son message avec sa famille PADI.
Le coup de foudre
Gogh a appris à plonger à l’âge de 14 ans en pratiquant un sport appelé « orienteering » dans son pays d’origine, la Hongrie. Elle décrit ce sport comme une chasse au trésor sous-marine – avec une carte et une boussole pour compenser la faible visibilité dans les lacs troubles.
Quatre ans et 500 plongées plus tard, son équipe s’est rendue en Grèce après la levée du rideau de fer. C’est là que Gogh a goûté pour la première fois à l’océan.
Elle raconte : « Ce fut un véritable coup de foudre. Dès que j’ai vu l’océan, j’ai su que j’allais vivre sur une île où il n’y avait pas d’hiver, où il y avait des palmiers et du soleil toute l’année. Et je savais que j’allais vivre de la plongée ».
Bien entendu, il y a eu des obstacles.
« Il n’y avait pas de PADI Course Directors en Hongrie. Je savais que c’était ce qui me rendrait heureuse : gagner ma vie en faisant quelque chose qui me passionne et en transmettant cette passion aux autres. »
Elle l’a quand même fait. Elle s’est heurtée au scepticisme de ses amis et de sa famille, mais n’a pas été découragée. Elle a également surmonté les barrières linguistiques en apprenant à parler anglais tout en terminant ses études et sa formation en plongée pour devenir PADI Instructor. Puis, en tant que PADI Pro, elle a fait découvrir la magie de la plongée à des milliers de nouveaux plongeurs, en Hongrie, à Malte, au Royaume-Uni, en Thaïlande et en Californie.
Une passion pour la vie
Finalement, cette femme de la renaissance sous-marine est devenue la plus jeune femme PADI Course Director au monde. À présent, elle utilise ses compétences à Hollywood en tant que cascadeuse sous-marine et plongeuse de sécurité aquatique pour de nombreuses émissions de télévision et de nombreux films. L’actrice Marlow Barkley a appris à plonger pour le film La Petite Nemo et le monde des rêves. Szilvia Gogh était son instructeur. Avec l’aimable autorisation de Szilvia Gogh.
Lorsqu’elle n’est pas en train d’illuminer le grand écran, Gogh est également photojournaliste, agent de voyage, créatrice de bijoux océaniques et fondatrice de sa société de médias, Miss-Scuba.com.
« En tant que leader au sein la communauté des plongeurs et membre du Temple de la renommée des plongeuses, j’estime qu’il est de mon devoir de mener une vie exemplaire », écrit-elle dans un blog consacré à sa ligne de bijoux, Gogh Jewelry Design.
Avec plus de 7 000 plongées et des expériences de plongée très diverses, quelle vie exemplaire !
Se concentrer sur ce qui est important
Alors, pourquoi la plongée ?
« Être sous l’eau, c’est comme vivre dans une autre dimension de ma vie. Sous l’eau, c’est en fait le seul endroit où je peux déconnecter mon esprit et ne pas penser », a-t-elle déclaré.
Elle explique plus en détails : « J’ai vraiment l’impression que mon esprit se calme et que je suis capable d’être dans le moment présent uniquement. Pour moi, c’est à la fois la liberté et la méditation ».
Encourager les autres à vivre leur meilleure vie
En devenant PADI Pro, Gogh a eu l’occasion de partager cette joie avec d’autres et de faciliter leur transformation.
Elle raconte : « La responsabilisation à travers l’enseignement de la plongée et les bijoux que je crée a toujours été importante pour moi. Il s’agit d’avoir confiance en soi et de ne pas aspirer à être quelqu’un d’autre, à vivre ailleurs ou à ressembler à quelqu’un de célèbre. »
En d’autres termes, la plongée change la vie. Elle permet également aux gens de vivre de manière plus authentique et plus en harmonie avec l’océan. C’est le message derrière la nouvelle campagne de PADI, Live Unfiltered et que Gogh espère transmettre à tous ses élèves.
« Lorsque j’apprends à quelqu’un à respirer sous l’eau et qu’il fait l’expérience de l’état d’apesanteur, j’ouvre une porte dans son esprit. Après avoir testé la plongée scaphandre, vous ne penserez plus jamais à Mère Nature et aux possibilités de votre vie de la même manière qu’avant de nager sous l’eau. »
C’est ce qu’elle veut dire lorsqu’elle décrit la plongée sous-marine comme une expérience qui a changé sa vie. En riant, elle ajoute : « Il y a tellement de gens qui ont suivi ma formation et qui ont ensuite quitté leur emploi. L’esprit est un outil puissant, il suffit d’allumer une petite lumière ».
Se concentrer sur l’émancipation des femmes
Plus récemment, Gogh a affiné son offre en se concentrant sur l’autonomisation des femmes. Lorsqu’elle a appris à plonger en Hongrie, il s’agissait « à 100% d’un sport d’homme » dit-elle. Même lorsque le sport a progressé, la plupart des articles proposés aux femmes étaient des articles d’hommes de couleur rose.
Elle souligne : « Il y avait un énorme malentendu sur ce que les femmes veulent et sur les raisons pour lesquelles elles plongent. C’est devenu une passion pour moi de partager des équipements conçus pour les femmes, des destinations de plongée où l’on peut voyager en toute sécurité en tant que femme et des histoires de femmes aventurières qui voyagent à travers le monde et vivent leur meilleure vie. »
Ces motivations ont poussé Gogh à fonder Miss Scuba, qui rassemble des femmes du monde entier autour de l’aventure, du voyage et, bien sûr, de la plongée. La communauté qu’elle a créée possède sa propre culture, remplie de « libre arbitre, d’âmes indomptées, d’une rébellion contre la médiocrité et d’un désir ardent de trouver l’aventure et le plaisir dans la vie », selon le manifeste du site.
Elle a ouvert la voie et continue de nous aider à suivre ses bulles.
Transmettre son message sur le grand écran
Gogh passe désormais la majeure partie de son temps sur les plateaux de télévision et de cinéma. En tant que cascadeuse sous-marine et instructrice en sécurité aquatique, elle fait tout, de la doublure des acteurs dans les scènes aquatiques à l’enseignement de la plongée, en passant par la planification des scènes sous-marines pour des raisons de sécurité. À travers tout cela, elle sait que ces productions sont un moyen encore plus important de partager le pouvoir de l’eau.
Elle déclare : « C’est un travail passionnant. Chaque film est un terrain de jeu différent. C’est toujours stimulant et gratifiant à la fois… J’aime créer de la magie, monter des films et raconter des histoires pour que les gens aiment l’eau ».
Le travail de Szilvia à Hollywood
Elle a notamment joué dans Desperate Housewives, Dexter, Sinister, Miracle en Alaska, Le Frelon Vert et Piranha 3D. Plus récemment, elle a travaillé sur Don’t Worry Darling, La Petite Nemo et le monde des rêves, sans oublier Avatar : La voie de l’eau.
Pour ce dernier, elle se souvient avoir formé les acteurs afin qu’ils puissent se préparer pour les scènes et être prêts en cas d’urgence. Elle déclare : « Ce n’était pas généré par ordinateur. Tout a été filmé sous l’eau. Nous ne pouvions pas utiliser la plongée scaphandre car les bulles interféraient avec le transfert d’informations pour la technologie de capture de mouvement. Tout le monde était donc en apnée, y compris les caméramans, les acteurs, les responsables de la sécurité aquatique et les réalisateurs. »
Elle ajoute : « Je pense qu’Avatar annulera ce que les Dents de la mer a fait pour la plongée. Les Dents de la mer a rendu les gens terrifiés à l’idée de mettre leurs pieds sous l’eau. Dans Avatar, les scènes sont tellement belles et époustouflantes que je pense qu’elles inciteront les gens à vivre et à respirer sous l’eau. Quand je l’ai vu, j’en ai eu des frissons ».
Tout cela grâce à l’obtention du statut de Pro PADI
En conclusion, Gogh reconnaît que le fait d’être une PADI Pro lui a permis de vivre une vie remplie d’aventures, d’autonomisation, d’envies de voyages et de pouvoir gagner sa vie en faisant ce qu’elle aime. Elle déclare : « Parce que l’organisation PADI est si internationale, je peux travailler partout, de l’Europe à l’Asie… Je peux gagner ma vie n’importe où dans le monde, et c’est ça la liberté. C’est ce qui vous donne des choix. Et quand vous avez le choix, je trouve que vous vivez une vie beaucoup plus heureuse. »
Elle conclut : « Être un PADI Pro vous donne aussi les outils pour être heureux dans votre peau. Pour moi, le fait d’être une PADI Pro et plonger m’aident à atteindre les étoiles »
